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Avec une population de 7,7 millions d'habitants et le niveau de vie le plus faible de l'Union européenne, la Bulgarie affiche depuis plusieurs années un PIB/hab.
en constante progression. Le salaire moyen brut mensuel de 260 EUR à fin juin 2008 reste cependant encore très faible comparé à celui des autres Etats membres. La crise financière internationale devrait ralentir de plusieurs points la croissance annuelle de 6,70/o observée au cours de ces dernières années. Cependant, l'arrivée imminente des fonds structurels européens est de nature à maintenir un dynamisme de l'activité économique.
Par ailleurs, la Bulgarie entend maintenir une attitude très ouverte envers l'investisseur étranger. Par une politique fiscale très incitative, avec un taux fixe d'imposition de 10% sur les bénéfices des entreprises et les revenus des particuliers, le gouvernement bulgare souhaite positionner ce pays comme terre d'accueil des investissements étrangers. Le présent guide indique la marche à suivre pour ouvrir un commerce.
S'appuyant sur des conseils immobiliers, juridiques et comptables, il est enrichi des témoignages d'entrepreneurs français qui ont déjà fait la démarche d'investir dans cette nouvelle capitale de l'Union européenne. Il est également complété par un répertoire d'adresses utiles.

Si le marché intérieur tchèque est relativement limité en termes de population (10 millions d'habitants), il faut se garder de jauger les perspectives d'affaires à ce seul paramètre.
D'abord, le pouvoir d'achat des consommateurs de cet État, membre de l'Union européenne depuis l'Elargissement de zoo4, a beaucoup augmenté grâce à des années de forte croissance et d'appréciation de la couronne tchèque (le PIB par habitant atteint désormais 13000 euros). Ensuite, le degré élevé d'ouverture de cette économie (les importations et les exportations additionnées représentent 130% du PIB) démultiplie considérablement le potentiel d'affaires.
Les entreprises tchèques, et en particulier les filiales de grands groupes internationaux ayant investi dans l'automobile et l'électronique, ont clairement une activité de dimension européenne (85% des exportations sont à destination de l'espace communautaire). S'implanter en République tchèque est certainement un bon choix pour toute entreprise qui veut initier une activité en Europe centrale, et a fortiori pour les entreprises qui souhaitent consolider leur présence dans cette zone.
La politique économique très libérale pratiquée par les autorités tchèques rend aisée la création d'entreprise. Les rachats de sociétés et la mise en oeuvre de partenariats constituent également des formules d'implantation intéressantes. La fiscalité est relativement simple, la législation sociale a été assouplie pour rendre plus flexible le marché du travail, la productivité est excellente grâce à des ressources humaines de grande qualité, les coûts d'exploitation sont très compétitifs, et les mouvements de biens et services intra européens sont libres de toute entrave.
Cette approche libérale n'exclut pas pour autant la rigueur dans les politiques publiques et les réformes structurelles, et la volonté de respecter les critères du pacte de stabilité, même par temps de crise. Grâce également à un système bancaire moderne et bien régulé, tout ceci concourt au maintien de fondamentaux économiques solides. La place de la France est déjà appréciable (4e investisseur, 7e fournisseur, 4e client) et les 500 implantations françaises comptent dans le paysage économique tchèque.
Mais les marges de progression sont considérables. L'objectif de cet ouvrage, illustré de témoignages de la communauté d'affaires française, est d'aider les entreprises à appréhender rapidement ce marché dans la perspective d'une implantation, en leur offrant une vue d'ensemble de l'environnement des affaires.

Véritable marché de près de 22 millions de consommateurs et socle industriel solide, la Roumanie est désormais incontournable pour nos entreprises, qu'elles veuillent y produire ou y vendre. Le potentiel de ce pays tant au plan physique et géostratégique qu'au regard de son capital humain est énorme et le processus d'intégration européenne a un effet accélérateur des mutations en cours. ceci est particulièrement vrai pour l'environnement des affaires.

La présence étrangère s'est fortement accrue ces dernières années, les IDE (investissements directs étrangers) passant de 4,8 à 18,1 milliards USD (de 5,6 à 30,3 milliards USD selon la CNUCED) de 2001 à 2006.
Cette présence, consécutive à la mise en place de réformes structurelles, nourrit et conforte une croissance rapide, durable (6% en 2005 ; 8,8% en 2006 ; 10,3% en 2007, année record) et basée à la fois sur les exportations, sur la consommation et sur les investissements. Dans ce contexte, la France se situe certainement au deuxième rang (après l'Allemagne) des investisseurs étrangers, après correction des IDE qui ont transité par des pays tiers (principalement les Pays-Bas).
Plus de 350 filiales, telles PSA, France Telecom, le groupe Veolia, GDF, EDF, mais aussi une majorité de PME ont déjà choisi la Slovaquie. Dans un pays qui s'organise, qui met à niveau ses infrastructures, qui dispose d'une main-d'œuvre de qualité et la moins chère d'Europe centrale et dont le niveau de vie augmente, avec en corollaire une montée en gamme de la consommation, il existe encore de belles opportunités d'implantations industrielles et commerciales.
Cet ouvrage se veut le guide pratique de toute entreprise qui envisage de s'installer en Slovaquie : les différentes formes d'implantation, les aides disponibles, les formalités à accomplir, les adresses utiles et surtout des précisions sur les coûts d'approche, etc. S'implanter en Slovaquie offre de surcroît le témoignage de responsables d'implantations françaises qui n'hésitent pas à livrer leur expérience de ce pays.